L'habit ne fait pas le moine

Mon cher Nicolaz, c'est en bon perdant que je suis heureux de te voir arrivé, sur cette photo dont tu as tellement rêvé des jours mais surtout des nuits durant, avec pour seule compagne, la solitude. Oui, des nuits entières à mordre dans la poussière avec cette envie frénétique, presque fièvreuse de celui dont la sensation du pouvoir au bout des doigts rend l'attente insupportable. Cher Nicolaz, tu devais être président ou tu n'aurais pas survécu. Voilà, maintenant tu y es. Que vas tu faire? Cette photo, tu aurais pu la prendre avec quelques montages dans un studio, sans avoir  à réveiller ce qu'il y a de primaire chez l'individu; l'individualisme. Chacun t'ayant choisi pour préserver ses intérêts et son confort matériel et non pas comme tu semble le dire parce que tu représente l'intérêt public. A moins que l'intérêt public se soit légèrement déplacé vers la droite et vers l'intérêt de chacun individuellement. Bref, si je m'écoutais, j'écrirai 3 tomes sur toi, partant de ton boulangisme fondamental à tes hérésies politiques. Disons qu'en ce qui te concerne, on peut en rester là, après tout, tu es président. En tant que tel, la République mérite qu' à travers ta fonction, je lui rende hommage et que je lui voue un respect inconditionnel. Mais avant de clore mon propos, je voulais te remercier, car avec toi, via cette photo, une citation vient de prendre tout son sens à mes yeux: L'habit ne fait pas le moine.