De la République et de la foi
Après nous avoir infligé un "aimons nous les uns les autres" lors de la campagne pour les présidentielles, voici que Mme Royal nous assène d'un " pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu'ils font", faisant référence à un certains Jésus de Nazareth. Bon, pour ma part, si je n'ai rien contre la religion ou le dogme chrétien, il va sans dire qu'il n'est pas malin de "mélanger la politique avec la foi". Cette comparaison au Christ pourrait à Mme Royal, valoir de tristes et fâcheuses conséquences.
D'une part, la République est laïque, comme le sait tout un chacun et que les appartenances religieuses sont le fait de la vie privée. C'est basique surtout lorsqu'il s'agit d'une ancienne énarque. Exhiber ainsi les contours de sa foi n'est pas moins comparable à la question du port du voile dans les écoles et autres institutions de la République.
D'autre part, cette comparaison quasi narcissique à la figure divine du christianisme, qui plus est, masculine, ne cacherait-elle pas au fond, l'extrême amour de soi que d'aucuns reprochent à la candidate malheureuse des présidentielles?
En général, je me méfie des personnes qui assignent à leur rôle politique, une dimension quasi messianique. N'est pas là le détail qui a engendré dictateurs et gourous? Quoi qu'il en soi, Mme Royal, ne laissez pas Marie prendre le dessus au détriment de Ségolène, femme qui a fait vibrer de nombreux français durant la précédente campagne présidentielle.
" Ne mélangeons pas la politique avec la foi"...
D'une part, la République est laïque, comme le sait tout un chacun et que les appartenances religieuses sont le fait de la vie privée. C'est basique surtout lorsqu'il s'agit d'une ancienne énarque. Exhiber ainsi les contours de sa foi n'est pas moins comparable à la question du port du voile dans les écoles et autres institutions de la République.
D'autre part, cette comparaison quasi narcissique à la figure divine du christianisme, qui plus est, masculine, ne cacherait-elle pas au fond, l'extrême amour de soi que d'aucuns reprochent à la candidate malheureuse des présidentielles?
En général, je me méfie des personnes qui assignent à leur rôle politique, une dimension quasi messianique. N'est pas là le détail qui a engendré dictateurs et gourous? Quoi qu'il en soi, Mme Royal, ne laissez pas Marie prendre le dessus au détriment de Ségolène, femme qui a fait vibrer de nombreux français durant la précédente campagne présidentielle.
" Ne mélangeons pas la politique avec la foi"...