Tout simplement consternant
14h 45, rue jean jaurès , en bas de Coat -ar (Brest), Cinq jeunes, entre 16 et 17 ans, prennent à partie un de leurs pairs; le tabassent violement jusqu'à ce que ce dernier s'écroule en plein milieu de la rue jean jaurès, sous l'oeil médusé des phares d'automobiles (je n'ai pas dit automobilistes, ceux-ci étant dans une indifférence totale, presque gênés par ce corps famélique, qui, allongé sur leur passage, perturbe la circulation). Il est Samedi et il est 14h, presque 15h. A cette heure, la rue est bondée de monde. Dans le bus où j'avais ma place, j'ai veinement cherché dans les regards des spectateurs, des yeux compatissants au sort de ce jeune homme. Quelques jeunes filles de leur âge, ça et là, manifestaient, un rire à peine étouffé par leurs petites mains assèchées par les turpitudes de leurs propre mesquineries et l'absence de fluides vertueux qui donnaient aux femmes d'antan toute la candeur de leurs âmes, de laquelle découlait, toute la douceur de leurs corps.
C'est à ce genre de moment que l'homme révolté en moi s'agite en mon pauvre corps ficellé par les lois de la cité.
Par les lois de la cité...Oui à la cité mais par n'importe quelle cité, pas à n'importe quel prix. Là n'est plus le travail de l'Etat, mais celui des cellules familiales...Sur ce dernier point, j'ai tant à dire, mais je ne m'étendrai point sur le sujet, en tout cas , pas aujourd'hui, mon café va être froid...
C'est à ce genre de moment que l'homme révolté en moi s'agite en mon pauvre corps ficellé par les lois de la cité.
Par les lois de la cité...Oui à la cité mais par n'importe quelle cité, pas à n'importe quel prix. Là n'est plus le travail de l'Etat, mais celui des cellules familiales...Sur ce dernier point, j'ai tant à dire, mais je ne m'étendrai point sur le sujet, en tout cas , pas aujourd'hui, mon café va être froid...